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  • Population (2009) : 15,7 millions d’habitants
  • Densité : 50,7 hab./km²
  • Langues : français (officiel), moré, gourma, foulfouldé, tamacheq...
  • Monnaie : franc CFA (parité fixe avec l’euro). 1 euro = 655,96 F CFA
  • Capitale : Ouagadougou
  • Religions : animisme (majoritaire), islam (52 %), catholicisme (30 %)
  • Climat : tropical, sahélien au nord, plus humide au sud   
  • Superficie : 274 190 km²
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J'ai déjà eu la chance de découvrir le Burkina Faso ou mes parents travaillaient dans la ville de Ouagadougou...Pas de plage, pas de forets impénétrables ni de cocotiers dans les paysages. Des gens simples, souriants et heureux de vivre.
A cette époque, j'avais 8 ans et j'étais haut comme 3 pommes et me rappelle encore de ces caractéristiques...
Aujourd'hui j'en ai 23 et me voilà de retour dans cette ville qui m'a profondément marquée...




15h :

L'avion prévu à 16.00 est à l'heure d'après le panneau d'affichage.
Je m'empresse d'enregistrer mes bagages pour garantir mon embarquement dans les temps. La passage douanier se fait rapidement, mais le passage sécurité est particulièrement laborieux. La jeune femme en formation (je suppose) se montre particulièrement maladroite et peu coopérante. Quant la file de gauche en fait passer 15 passagers, 2 de notre rangée finissent à peine de remettre leur ceinture... Bref, 45 minutes d'attentes pour au final apercevoir un retard de 15 minutes sur mon vol AF536.

Je patiente calmement, bouquine, regarde quelques photos, tente de parler Chinois avec une Coréene -en vain-  et discute finalement avec une amie d'enfance de mes parents, rencontrées à Ouagadougou 20 ans plus tôt... quelle coïncidence. Le retard prend alors une tout autre ampleur quand ce dernier passe soudainement de 15 minutes à 1heure, puis de une à 2 heures d'attentes. Et bien sur, comme d'habitude, sans aucune raison apparente ni explication du staff AF si ce n'est : '' contrôle technique" . Me voilà donc bloquer à l'aéroport avec 100 autres passages à se regarder dans le blanc des yeux en attendant le feux verts d'air france.

A ma plus grande stupeur je remarque qu'il y a une grande majorité d'étrangers : Belges, Canadiens, Anglosaxon et autres nationalités, faussant quiconque à croire que ce vol n'est absolument pas en direction d'un pays de l'Afrique noir. Parmi eux, une grand majorité de retraités, cheveux poivres et sels, chaussés de basket de marche, pull molletonnée et poussière sur le Jean...Le cliché type du retraité qui se fait le tour de l'Afrique. Bref, je meuble mon temps à examiner chacun des passagers et à dresser leur portrait dans ma petite tête en ébullition à l'idée de partir, une fois de plus, aussi loin...



18h : 

Finalement l'embarquement à lieu. Je m'installe alors en 33K, coté hublot, et prend en main mon bouquin sur le Burkina Faso : "Pays des hommes intègres".

18h45:

Ca y est ... c'est parti !

18h46 :

Stabilisation de l'appareil

18h53 :


" Les taxis verts sont de tres bon moyens de transports ... les sièges y sont plutot confortables, avec en moyenne une épaisseur de mousse de 1cm et recouverts d'un tissu aux trois quarts troué, mais si doux au toucher... Aucun autre véhicule n'a la chance d'avoir une vue plongeante sur la route. C'est qd même épatant de voir le goudron à travers le plancher de la voiture... C'est un bon moyen de s'aérer : cheveux au vent , pas de par brise, les fenêtre bloqués à moitié, parfois absence de portes arrières, nous ne pouvons pas nier :c'est une voiture extraordinaire. D'ailleurs chaque fois que le taxi redémarre, le conducteur invite tous les passagers à pousser son enfin pour qu'il puisse atteindre la vitesse max de 40km:H.  Au moins le client a la conscience tranquille et à l'impression il ne paie pas son trajet pour rien."

Excellent !!!

22h :

Arrivée au Burkina Faso : Ouagadougou !

"Bienvenue à Ouagadougou, la température exterieure avoisine les 29 degrès...''

L'ouverture des portes a lieu : l'ensemble de l'équipage et des passagers débarquent alors sur le tarmac, comme au bon vieux temps...

Le visa est préparé avec l'aide de mon amie pendant que mes valises sont récupérées, en vrac, sur des caisses en bois, l'aéroport étant en rénovation : pas de tapis roulant...

Je me dirige alors vers la sortie de l'aéroport, accompagné des amis d'enfances de mes parents, quand soudainement je ressens l'odeur de l'Afrique, cette odeur caractéristique du charbon de bois qui me rappelle instantanément de profond souvenirs de mon passage 15 ans plus tôt...

J'esquisse alors un sourire jusqu'aux oreilles, monte en voiture et m'empresse d'appeler mes parents ...

" C'est tout simplement grandiose,il faut que vous veniez ... ! "








4 commentaires:

  1. Formidable, Fantastique, Magique,Extraordinaire, Ouffissime, voici les quelques mots qui me viennent en tête quand je te lis, ça donne drôlement envie et j'ai l'impression d'y être ;)
    Pour ma part c'est décidé je serais a central park cet hiver ...départ prévue 22 novembre ;) Oui c'est vrai c'est beaucoup moins exotique et la chaleur n'y est pas et en plus j'ai aucun mérite je connais bien les lieux lol.
    Pour le reste j'attends de découvrir d'avantage OUGADOUGOU sur ton blog continue de nous faire rêver. je t'embrasse

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  2. Lafi bala mec :) Profite, et passe au mil quand le riz te lassera !

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  3. Emouvant 28 ans après... voire 15 ans après... une chose est sûre : prends tes marques, intègre ton job, découvre le pays et peut-être ceux autour, et nous, on va venir te voir... on ne peut que venir te voir d'ailleurs... beaucoup de choses ont dû changer mais beaucoup de choses n'ont pas dû beaucoup bouger : la poussière de latérite, l'harmattan, les 2-roues, les lumières du soir, les petites échoppes, les "poulets télévisés", le bitume un peu troué partout, les pistes, le bruit et les odeurs si typiques... Africa... Dad

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